Nouveaux membres BRICS en 2025 : prédictions et enjeux majeurs à surveiller !

L’adhésion de l’Arabie Saoudite aux BRICS, annoncée pour 2024, reste suspendue à la ratification finale de Riyad, alors que d’autres pays invités en janvier n’ont pas tous officialisé leur statut. Le processus d’élargissement, loin d’être linéaire, expose des divergences internes sur les critères d’entrée et les objectifs stratégiques de l’alliance.
Certains États, pressentis pour rejoindre le groupe en 2025, intensifient déjà leurs démarches diplomatiques, malgré des incertitudes sur la gouvernance et l’équilibre des pouvoirs entre membres historiques et entrants. Les enjeux énergétiques, monétaires et géopolitiques dominent les discussions à huis clos.
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Plan de l'article
- BRICS en 2025 : vers une nouvelle ère d’élargissement ?
- Quels pays pourraient rejoindre le groupe et sur quels critères reposent les pronostics ?
- Enjeux géopolitiques et économiques : ce que l’arrivée de nouveaux membres pourrait changer
- Ce que les observateurs internationaux surveilleront de près dans les mois à venir
BRICS en 2025 : vers une nouvelle ère d’élargissement ?
Le Sommet des BRICS 2025 à Rio, piloté par Luiz Inácio Lula da Silva, s’annonce comme bien plus qu’un simple rendez-vous diplomatique. Cette année, les projecteurs sont braqués sur la prochaine vague d’adhésions. L’expansion récente a bousculé la donne et ouvert la porte à des ambitions nouvelles. Les pays moteurs du Sud global affichent leur volonté de rééquilibrer le jeu mondial, de remettre en cause la mainmise occidentale et de contester les institutions forgées après 1945.
Derrière l’acronyme, les BRICS rassemblent aujourd’hui un éventail de poids lourds et de puissances montantes : Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud, Iran, Émirats arabes unis, Égypte, Indonésie et Éthiopie. Mais l’élargissement nourrit des tensions. On débat ferme sur le modèle économique à privilégier, sur la place de chacun et sur le projet d’une monnaie commune BRICS qui accélérerait la dédollarisation. La banque de développement BRICS esquisse ses ambitions, tout en butant sur la complexité de créer un système de paiement alternatif résistant à la pression des marchés et des États-Unis. Cette année, même l’absence annoncée de Xi Jinping et Vladimir Poutine à Rio n’atténuera pas les crispations ni les attentes stratégiques.
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Les dossiers s’accumulent, réforme des institutions internationales, réponse à la crise climatique, intensification des flux entre pays du Sud. Le collectif affiche son désir de renforcer le multilatéralisme et d’imposer de nouvelles règles du jeu. Mais, au fil des élargissements, la cohésion du groupe se fragilise. À quel point peut-on élargir sans perdre l’âme des BRICS ? Les prétendants multiplient les signaux, la dynamique de fond laisse présager un club en perpétuelle transformation.
Quels pays pourraient rejoindre le groupe et sur quels critères reposent les pronostics ?
De nouveaux candidats s’empressent de frapper à la porte des BRICS. Dans la course : l’Argentine, l’Arabie Saoudite, le Bangladesh, l’Algérie, la Turquie. D’autres, plus en retrait, comme le Zimbabwe, le Myanmar ou le Pakistan, avancent leurs dossiers dans l’ombre, portés par une diplomatie active mais discrète. L’objectif affiché du groupe : ouvrir l’alliance au Sud global, mais sur des critères solides, loin de tout opportunisme.
Avant toute décision, les discussions s’appuient sur des paramètres précis qui font office de filtre :
- Poids démographique et performance économique
- Capacité à soutenir la dédollarisation via l’utilisation de monnaies nationales dans les échanges
- Richesse en ressources naturelles stratégiques
- Affirmation d’une ligne géopolitique indépendante des puissances occidentales
- Engagement sincère dans la coopération Sud-Sud
Les analyses du Fonds monétaire international pèsent lourd dans le choix des futurs membres. La Chine et l’Inde, moteurs de la croissance mondiale, voient dans l’Égypte et le Vietnam de nouveaux partenaires dynamiques. La Nouvelle Banque de Développement des BRICS examine la santé macroéconomique et la capacité d’investissement de chaque candidat. Des acteurs historiques, Bolivie, Cuba, Nigéria, Ouganda, restent en embuscade, conscients que chaque nouvelle adhésion redessine le centre de gravité du groupe. La compétition est féroce, et chaque décision d’élargissement pourrait rebattre les cartes du pouvoir interne.
Enjeux géopolitiques et économiques : ce que l’arrivée de nouveaux membres pourrait changer
L’édition 2025 du Sommet des BRICS à Rio sera tout sauf un événement anodin. L’intégration récente de l’Iran, de l’Arabie Saoudite, de l’Égypte et de l’Éthiopie bouleverse les rapports de force au sein du Sud global. Désormais, le bloc prétend incarner un véritable contre-pouvoir face aux grandes institutions occidentales, G7 en tête.
La dédollarisation refait surface, portée à bout de bras par la Chine et la Russie. Leur objectif : instaurer des échanges commerciaux en monnaies nationales, réduire l’influence du dollar et, à terme, bâtir une monnaie commune BRICS. Si le projet séduit, il se heurte à des résistances : déséquilibres économiques entre pays membres, divergences de vue, rivalités persistantes entre la Chine et l’Inde. Les ambitions affichées se mesurent à l’aune de ces défis.
Sur le plan économique, accueillir de nouveaux États permet de booster les échanges Sud-Sud. Marchés énergétiques, infrastructures, matières premières : chacun avance ses pions. La Chine, avec ses routes commerciales, développe son influence ; le Brésil pousse un agenda écologique ambitieux. Quant à la Nouvelle Banque de Développement, elle renforce sa capacité à financer des projets majeurs sans passer par les canaux occidentaux traditionnels.
Mais les lignes de fracture persistent. Les intérêts du Brésil, de l’Inde et de la Chine s’entrechoquent, et l’équilibre du groupe reste fragile. Pour les puissances occidentales, l’élargissement des BRICS oblige à reconsidérer certaines certitudes sur la gouvernance et l’économie mondiales.
Ce que les observateurs internationaux surveilleront de près dans les mois à venir
Les prochains mois s’annoncent denses, jalonnés d’incertitudes et de signaux à déchiffrer. Les regards se tournent d’abord vers un point sensible : l’aptitude des BRICS élargis à maintenir une unité stratégique alors que les rivalités internes se multiplient. Les tensions entre la Chine et l’Inde, la relation oscillante entre l’Arabie Saoudite et l’Iran, ou encore les désaccords entre l’Égypte et l’Éthiopie sur la gestion de l’eau, laissent planer un doute sur la capacité du bloc à parler d’une seule voix.
Les enjeux géopolitiques et sociaux prennent une ampleur nouvelle. Les prises de position sur les crises iranienne et gazaouie seront scrutées à la loupe. L’appui affiché à Téhéran face aux sanctions occidentales, la demande d’aide humanitaire pour Gaza : autant d’éléments susceptibles d’influencer la perception des BRICS sur l’échiquier international. La gestion de ces dossiers, à la fois sensibles et explosifs, mettra à l’épreuve la cohésion du groupe.
La Nouvelle Banque de Développement constitue un autre thermomètre. Son expansion, la diversification de ses financements, l’arrivée de nouveaux membres pourraient marquer un tournant dans l’émancipation financière du Sud global. Les analystes surveillent la capacité de la banque à investir dans des projets innovants, à réduire les inégalités, à soutenir l’inclusion sociale, tout en surmontant les divisions internes qui freinent souvent l’action collective.
Enfin, la question de l’inclusion du handicap fait son entrée dans les débats. Parmi les pistes : adoption d’une charte, échanges sur les bonnes pratiques, création d’un fonds dédié à l’innovation sociale. Si ces initiatives aboutissent, elles pourraient bien offrir au groupe une nouvelle crédibilité sur la scène diplomatique et renforcer le soft power des BRICS.
La partie ne fait donc que commencer. Les mois à venir diront si le club saura transformer ses ambitions en actes, ou s’il s’enlisera dans les contradictions d’un élargissement tous azimuts.

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